A. MILLE : « AVRANCHES EST UNE ÉQUIPE QUI JOUE AU BALLON »

Le meneur de jeu de La Berrichonne était en conférence de presse ce jeudi afin d’évoquer la rencontre face à Avranches.

Aussi à l’aise balle au pied que face aux journalistes, notre numéro 10 a répondu aux questions des journalistes locaux présents en conférence de presse. Extraits.

Avranches est avant-dernier, on se dit que ça devrait passer pour La Berrichonne…

Jouer contre l’avant-dernier, ça ne veut rien dire ! Dans ce championnat, on le dit souvent, mais toutes les équipes sont à peu près du même niveau. Ils sont sur une mauvaise pente, mais ce n’est pas pour autant que ce sera un match plus facile que nos dernières confrontations, bien au contraire ! Ça va être un match très compliqué, surtout face à une équipe qui joue sa survie.

Que faire pour éviter de tomber dans le piège ?

Il faut être rigoureux pendant les 95, voire 100 minutes du match, être solides défensivement et faire ce qu’on fait à en ce moment : proposer beaucoup de choses avec le ballon. On se crée énormément d’occasions sur les derniers matchs, il faudra être efficace dans les deux surfaces.

Comment vous être vous remis de la défaite contre Le Mans ?

C’était un sentiment un peu particulier car on avait l'impression d’avoir fait un match abouti, on a eu énormément d’occasions. On était forcément déçus, parce que ce match, on pouvait le gagner. Ça nous remet les idées en place. Quand on peut tuer un match, on doit le faire pour se mettre à l’abris.

Votre entraîneur pense que vous avez peut-être manqué de rigueur…

Si on avait mis le deuxième but dans la foulée du premier, le match aurait été complètement different, ils se seraient plus livrés. C’est vrai qu’on fait une erreur de marquage, une de relance, le manque de rigueur est là. Mais les Manceaux ont bien joué les coups, car sur leurs deux ou trois occasions, ils marquent deux buts. C’est la où ils ont été meilleurs que nous.

Avranches, c’est un tournant pour eux, mais peut-être aussi pour vous. Une victoire là-bas serait un énorme pas vers le maintien.

Un énorme pas, je ne sais pas, mais c’est sûr que ça nous ferait bien avancer. Tant qu’on se tient éloignés de cette zone rouge, c’est positif, surtout que le nombre de matchs restant se réduit. Tant qu’on n’est pas a portée de fusil de cette zone rouge, c’est intéressant.

J’ai l’impression que ton niveau est moins bien qu’il y a quelques semaines….

Je reste sur deux passes décisives en deux matchs quand même (Rires)… Non, c’est vrai que j’en ai parlé avec le coach adjoint, je ne savais pas trop quoi pensé de mon dernier match. Je n’avais pas perdu beaucoup de ballons, et j’avais joué beaucoup vers l’avant, j’avais récupéré pas mal de ballons. J’avais l’impression d’être un peu moins influent que lors des derniers matchs, mais je trouve que j’arrive quand même à avoir une certaine constance dans mon niveau de jeu. Si je pouvais mettre 3 buts et 3 passes décisives à chaque match, je ne jouerais pas à ce niveau. Physiquement, le match a été très dur. On était tous un peu fatigués, la semaine a été dure, et le match a été intense, on a peut-être pêché physiquement.

Tu fais une dernière passe fantastique à Stéphane (Mbia). Ça lui fait une balle de match fantastique, qui aurait pu changer l’analyse du match s’il l’avait mise au fond.

On a eu beaucoup d’occasions en fin de match. C’est aussi pour ça que je répondais en rigolant que je reste sur deux passes décisives, car j’aurais pu en avoir plus, et les rapports de matchs n’auraient pas été les mêmes.

Vous craignez ce match ?

Le craindre, non, mais être attentif à ce qu’il va se passer, ça c’est sur, ils jouent leur maintien. Une équipe qui est dos au mur, c’est très compliqué à jouer. Ils se disent que c’est leur dernière chance, ils vont tout donner sur ce match là, c’est à nous d’en faire autant.

Ils seront obligés de se découvrir et de laisser des espaces s’ils veulent l’emporter.

Je ne pense pas que leur plan de jeu sera de se livrer. C’est toujours une équipe qui essaye de repartir de derrière, ils jouent au ballon. Ils mettent beaucoup de monde pour attaquer, donc ça laisse des espaces. Mais ils craignent nos contre-attaques, je pense, donc je ne pense pas qu’ils laisseront beaucoup d’espace d’entrée de jeu.

Il faudra éviter de se faire une frayeur avant la réception d’Épinal…

Sur les 4 matchs qu’il reste, on joue 3 équipes qui se trouvent derrière nous, c’est à nous de les laisser derrière. Une victoire les enlèverait de manière quasi-définitive de notre portée. Le groupe reste confiant malgré la défaite. On a vu et su qu’on avait fait un gros match, et qu’il fallait qu’on reste là-dessus.