La Berrichonne Football
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14 Mars 2022

CHÂTEAUROUX 1-1 LAVAL

25ème journée de National

CHÂTEAUROUX 1-1 LAVAL

25ème journée National

Une fois de plus, les Berrichons ont montré qu’ils ne lâcheraient rien, et sont parvenus à obtenir un match nul à 9 contre 11.

 

Durbant a ouvert le score dès la 3ème minute. Thomas Robinet lui a répondu au bout du bout, à la 92ème minute.

Pour la deuxième fois seulement sous Mathieu Chabert, les « Bleu et Rouge » débutent le match avec 4 défenseurs. Le milieu en losange est reconduit, suite à la bonne performance du milieu à Sedan. Malheureusement, Durbant refroidit d’entrée les 5365 spectateurs. Après un corner qui revient les pieds de Roye, seul à l’entrée de la surface, sa frappe manquée atterrit dans les pieds de Durbant, qui, en renard, vient tromper Delecroix à bout portant. Le voilà désormais à hauteur de Thomas Robinet.

Ce dernier tente de répondre, mais percute malencontreusement Sauvage, que l’on retrouve le visage en sang. Pendant de longues minutes, on ne sait pas si le portier sera capable de reprendre sa place. Pendant ce temps, les Lavallois font pression sur Monsieur Delpech afin qu’il brandisse son carton rouge. Aussitôt dit, (presque) aussitôt fait. Un arrêt de jeu de presque 10 minutes, et c’est reparti. Monsieur Delpech ne tarde pas à exaucer les vœux lavallois, et sanctionne N'Goma, en retard sur Etcheverria. Une fois sa prouesse d’acteur terminée et N’Goma expulsé, le revoilà à gambader sur le pré vert.

 

Même si le sort s’acharne, les Berrichons ne baissent pas les bras. Mieux encore, ils posent le pied sur le ballon et ne s’affolent pas. Robinet tente de forcer le destin, du gauche, à l’entrée de la surface, mais sa frappe est contrée. Sur le corner, Sanganté n’est pas loin de dévier le cuir au premier poteau. Les Tangos répondent au tac-o-tac : la frappe de maggiotti, contrée au dernier moment, prend Delecroix à contre-pied. Heureusement, le portier parvient tant bien que mal à sortir le ballon du pied. Après plus de 8 minutes de temps additionnel, l’homme noir renvoie les 21 acteurs au vestiaire, dans un climat très tendu.

Vargas et ses coéquipiers repartent pied au plancher. C’est d’abord Mexique, qui obtient un superbe coup-franc après une percée plein axe. Sur l’action suivante, Beneddine, entré à la pause à la place de Sanganté, blessé, envoie un missile du coin de la surface de réparation, mais c’est contré. C’est ce même Beneddine qui dépose Etcheverria pour servir Roux, au premier poteau. La tête piquée de l’attaquant, au premier poteau, est repoussée par le gardien remplaçant.

 

C’est le moment que choisissent les Mayennais pour se révolter. Seidou fait un excellent travail côté gauche. Il sert Durbant dans les 6 mètres, mais le retour salvateur de Mbengue l’empêche de doubler la mise. Sur le corner, la combinaison lavalloise permet à Seidou de se retrouver en situation de frappe à 25 mètres. Sa frappe puissante est cadrée, mais Delecroix s’était parfaitement détendu.

Malgré ce léger passage orageux, on n’a pas l’impression de voir les Castelroussins à 10. Ils montrent un visage conquérant et ne tombe pas dans les provocations adverses. Ils obtiennent des coups-francs, percutent, tentent, mais n’arrivent pas à tromper Hautbois.

Comme si cela ne suffisait pas, Mbengue est expulsé à la 89ème minute. Mais, contre vents et marées, à 9 contre 11, à la 92ème minute, Thomas Robinet – qui d’autre ? – vient égaliser et délivre tout un stade ! Une fois de plus, Mathieu Chabert et ses hommes montre une force de caractère à toute épreuve. Jusqu’au bout, il faudra compter sur eux !

 

LA FICHE DU MATCH

Score final : Châteauroux 1-1 Laval

Arbitre central : Romain Delpech

Buteurs : Durbant (3’), Robinet (90+2’)

Composition Châteauroux : DELECROIX – VARGAS (YOUSSOUF, 84’), MBONÉ, OUANEH, MBENGUE – BASQUE (DOUCOURÉ, 70’), SANGANTE © (BENEDDINE, 46’), MEXIQUE (DAHAM, 88’) – N’GOMA – ROUX (THIO, 88’), ROBINET.

Composition Laval : SAUVAGE –  CROS, BALDE, GONCALVES – ETCHEVERRIA, FERHAOUI, ROYE, MAGGIOTTI (ADEOTI, 76’), SEIDOU – DURBANT (DA SILVA, 86’), N’CHOBI (GBOHO, 76’)