LA BERRICHONNE DE CHÂTEAUROUX
Arrivés ce matin à Châteauroux en qualités de coach principal et d’adjoint, Mathieu Chabert et Karim Mokeddem ont été présentés lors d’une conférence de presse, la première sous leurs nouvelles couleurs…
Présentés par le Patrick Trotignon et Aldo Angoula, les deux nouveaux membres du staff castelroussin ont pu aborder leurs passés, leurs ambitions, leurs méthodes de travail… « Nous vous présentons aujourd’hui les nouveaux responsables techniques de La Berrichonne, avec Mathieu Chabert comme coach principal. Nous sommes très heureux de ces nominations, nous connaissons tous leurs réputations et on se réjouit tous de les accueillir dans le Berry » a introduit le Directeur Général.
Aldo Angoula, Directeur Sportif du club, s’est à son tour exprimé quant à ces dernières arrivées. « Nous sommes contents d’accueillir Mathieu et Karim qui complèteront le staff, aujourd’hui composé de Stéphane Porato (entraîneur des gardiens) et Nicolas Piresse (préparateur physique). Frank Mantaux continuera quant à lui sa mission avec la N3. Notre choix s’est porté sur Mathieu du fait de sa forte expérience dans le Championnat National et de ses récents exploits (double montées avec Bastia et une montée avec Béziers). Le Groupe United a été intégré à 100% dans le processus de recrutement, les différents candidats ont été présentés au groupe, Mathieu a eu un entretien, qui s’est donc bien passé. A l’issu de ce dernier, on a pris la décision d’arrêter notre choix sur Mathieu, et Karim. Nous sommes très contents d’accueillir ce binôme. Ils tenteront de redresser le club au niveau comptable. »
Une pensée pour Marco Simone et Patrick Legain…
« Avant de commencer, je tiens à exprimer une sincère pensée pour mon prédécesseur, je sais que ce sont des moments désagréables à vivre… Ca fait vraiment un choc. Je l’ai vécu il y a peu. Je vais essayer d’améliorer ce qui a été fait, car le travail a bien été fait. J’ai une réelle pensée pour eux. Ce sont des situations qui sont dures à vivre pour les entraîneurs, mais également pour les dirigeants. Je le pense sincèrement. »
Un nouveau challenge !
« Si je n’étais pas prêt, je ne serais pas là. Je souhaitais rebondir en Ligue 2, car j’estimais avoir montré ce que je valais. Mais quand vous avez un club comme Châteauroux qui vous contacte, des interlocuteurs comme Michel Denisot, Patrick Trotignon et le Groupe United… C’est très valorisant pour un jeune entraineur comme moi. Un projet comme Châteauroux fait revoir ses objectif initiaux. Quand je vois les installations actuelles, je ne parle même pas des installations futures… C’est extrêmement agréable de pouvoir travailler dans ses conditions ! C’est une chance inouï, je peux vous garantir que très peu de clubs en National, et même en Ligue 2 peuvent se vanter d’avoir des installations de ce type. Nous allons commencer à travailler, il y a déjà 10 journées de passées, mais il en reste 24 ! Il faut rester dans le bon wagon, c’est très important. »
Un nouveau binôme…
« Venir à Châteauroux avec Karim était ma condition. On se complète parfaitement, Karim est quelqu’un de très fort... C’est déjà un entraineur de National reconnu, il a fait ses preuves. Il fait partie des 10 meilleurs entraîneurs du Championnat sur les 5 dernières années. On se connaît très bien, on a vécu pleins de choses ensemble. Nous allons peut être revoir l’organisation de jeu, la façon de s’entrainer… Je ne sais pas comment était l’ancien staff, mais personnellement, j’aime bien parler avec mes joueurs, vivre avec eux dans le vestiaires. L’état d’esprit d’une équipe est la fondation du succès à venir. Et je pense être assez performant dans ce domaine, et Karim l’est aussi. La pression ne me fait pas peur, j’ai été à Bastia, ou la pression était très forte. C’est partout pareil... Toutes les équipes ont la pression du résultat. Si vous été investi dans ce que vous êtes, vous vous imposez une pression, automatiquement, que vous jouiez en D3 ou en Champions League. »
A propos de la gestion de l’effectif…
« Mon métier, c’est de choisir, je n’ai pas de problème avec ça. J’ai déjà entraîné Amir, Kévin ou encore Léandro à Béziers. Que ce soit Karim ou moi, on les connais déjà tous ! Le sport c’est comme la vie… Je dégage peut-être l’image de quelqu’un d’extrêmement rigoureux, ça vient peut-être de la barbe *rires*, je pose directement un cadre, dans lequel les joueurs sont relativement libres. On préparera justement ce cadre avec les joueurs. Mais quand on en sort… Une fois, deux fois… Attention. Mais à la troisième fois, qu’on s’appelle Pierre, Paul ou Jacques, il n’y aura pas de passe-droit. Dans mon métier, il faut être le plus juste possible et le plus droit dans la gestion humaine. »
Le style de jeu…
« Honnêtement, j’aime le football qui prend des points. Les matchs qui permettent de monter, sont malheureusement les matchs les plus laids. Ceux que vous êtes capables de gagner 1-0 quand vous n’êtes pas dedans… Alors oui, ce n’est pas beau, et ce n’est pas mon idée de jeu mais ce sont ces points là qui vont vous faire être devant au classement. Je peux évoluer dans plusieurs systèmes de jeu, tout dépend de la farine que j’ai pour faire le pain. On peut évoluer en 4-4-2, ou à trois derrière comme je l’ai fait l’année passée à Bastia, on verra. Il faut avoir plusieurs cordes à son arc. Les cartes sont forcément rebattues mais on va s’appuyer sur des joueurs qu’on connaît. »
Le banc assuré par Franck Mantaux ce weekend.
« Par respect pour Franck et son travail durant cet intérim, c’est lui qui tiendra le match ce week-end face à Romorantin en Coupe de France. »
« Quand Mathieu m’a appelé pour me dire que Châteauroux l’avait contacté, je ne l’ai même pas laissé finir la phrase que je lui avait déjà dit oui pour l’accompagner. Je n’ai pas de problème à être adjoint, il n’y a pas d’histoire d’égo. Avec tout le respect que j’ai pour les autres clubs du championnat, il n’y a qu’un club dans lequel je pouvais signer en tant qu’adjoint en National : c’est La Berrichonne de Châteauroux. Nous avons croisé des coachs passés par La Berri qui ne nous ont dit que du bien du club, même s’ils ne sont plus là aujourd’hui, je pense à Nico Usaï, Olivier Saragaglia… Mes missions sont très claires, je suis là pour mettre Mat’ dans les meilleures dispositions. Mathieu met le cap et fixe les objectifs, et moi je dispose, en fonction de sa sensibilité, des thèmes, je prépare les séances et les joueurs de la façon dont il a envie… C’est évidemment lui qui tranchera pour les choix de l’effectif. »
