La Berrichonne Football
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11 Novembre 2020

UN CENTRE QUI S’ADAPTE…

Centre de Formation

UN CENTRE QUI S’ADAPTE…

CENTRE DE FORMATION

Depuis les dernières annonces Gouvernementales, notre Centre de Formation sait qu’il devra faire sans compétitions officielles pendant plus d’un mois. Une situation délicate qui oblige à s’adapter régulièrement, mais une situation bien meilleure que lors du premier confinement…

 

Afin d’en savoir un peu plus sur la situation actuelle dans notre Centre de Formation, nous sommes partis en entretien avec son Directeur, Armindo FERREIRA, qui n’a pas manqué de mettre en avant la chance du club et de nos jeunes équipes « par rapport à d’autres clubs amateurs, qui eux, sont privés de toutes leurs activités » … En effet, même si les championnats sont pour l’instant suspendus : les entraînements, eux, se poursuivent.

DES CONDITIONS SANITAIRES STRICTES.

En interne, les adaptations aux diverses règles imposées par les autorités supérieures sont hebdomadaires. Comme depuis leur retour dans le site de La Tremblère l’été dernier, « les jeunes doivent respecter les règles : on fait en sorte de les alerter au quotidien avec de la prévention sur les risques et les dangers de ce virus. Les encadrants font en sorte qu’il y ait le maximum de gel hydroalcoolique pour que les jeunes puissent se désinfecter les mains et désinfecter leur chambre, les communs, etc… ». Depuis le début de saison, aucun cas positif n’a été détecté au Centre. « Je pense que nos joueurs ont conscience de la situation et je leur répète régulièrement que si demain, un cas positif est révélé à l’issue des tests, nous devrons fermer le Centre de Formation… Cette information les rend peut-être encore plus respectueux ! ».

 

DES LYCEENS ENCORE EN COURS.

Contrairement à la fin de saison dernière, les lycées ont toujours leurs portes ouvertes. Beaucoup de jeunes joueurs sont scolarisés et doivent donc logiquement participer aux cours dispensés dans les établissements. « Les autres sont confinés à La Tremblère et ne sortent pas, le risque est donc nul. Des tests PCR sont effectués chaque semaine. »

 

DES ENTRAÎNEMENTS MAINTENUS…

« Au départ, l’ensemble des directeurs de Centre de Formation pensait que nous allions devoir fermer comme lors du premier confinement… On a forcément été agréablement surpris de voir qu’on allait pouvoir poursuivre une partie de nos activités. On se rend bien compte qu’on a beaucoup de chance par rapport aux clubs amateurs ! ». Au sein même des joueurs, les joueurs sous conventions ont plus de chance que ceux qui ne le sont pas et qui ne peuvent donc pas venir s’entraîner avec les autres… « On a donc une dizaine de joueurs (U17N et U19N) qui ne peut pas venir sur les terrains de La Tremblère. On leur envoie des plannings hebdomadaires et ils doivent travailler chez eux. ». Cette situation est difficile. Mais les coachs de ses derniers ont des contacts réguliers avec eux afin de garder une proximité et un suivi.

 

UNE PROJECTION SUR L’AVENIR… ?

« Prochainement, on pourra organiser des matchs amicaux entre Centre de Formation… Entre collègue, on a déjà établi des dates. On attend les prochaines annonces gouvernementales pour passer à l’étape suivante mais il se peut que, rapidement, on puisse faire des oppositions contre des adversaires en plus de nos entraînements. ». Actuellement, nos équipes ont cette chance de pouvoir faire leurs cinq entraînements par semaine, et de là conclure par une opposition interne le weekend : « ça nous permet de garder un certain temps de jeu. Avec une opposition externe, ça serait différent, mais on essaie de les faire travailler pour les maintenir en forme et les faire progresser… »

 

SANS COMPETITION, LA MOTIVATION EST-ELLE MOINS PRÉSENTE ?

« … La compétition n’est pas là, c’est vrai, et pour les jeunes ça représente beaucoup. Mais je leur dis souvent qu’on progresse quotidiennement, lors d’un échauffement, d’un exercice technique, d’un jeu, et pas seulement lors d’un match. On doit être à 100% en permanence. Les jeunes doivent avoir des objectifs : ils sont là pour devenir footballeurs professionnels et non pas pour gagner un match. Je les alerte régulièrement pour leur dire qu’ils ont de la chance par rapport à d’autres. Ils doivent en avoir conscience pour travailler encore plus fort pour progresser : même sans match en fin de semaine. J’ai tendance à voir certaines attitudes qui montrent que certains jeunes pensent qu’ils travaillent moins fort que d’habitude, et ça ce n’est pas bien… »